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Bibliothèque & Archives Diocésaines de Maurienne
24 mai 2010

Cathédrale et groupe épiscopal de Maurienne

Avec l'aimable autorisation d'un groupe d'élèves de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon (Emilie ETTORI, Louise GAUNAND, Lavong LUC, Xavier LURIN, Sébastien DUCRET et Charles POLLET), la bibliothèque diocésaine vous présente le résultat de leur travail de présentation des différentes époques de construction du groupe cathédral de Saint-Jean-de-Maurienne. Ils ont offert leur maquette aux archives diocésaines de Maurienne. Qu'ils en soient cordialement remerciés. (cliquez sur les photos pour agrandir)

Onzième siècle : la cathédrale carolingienne est en ruines. On reconstruit alors, et naît la cathédrale romane, le réfectoire du chapitre, l'église Notre-Dame et son clocher, avec leurs absides romanes en cul-de-four.

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Au quinzième siècle, viennent s'ajouter (en vert sur la maquette) le cloître gothique, la flèche monumentale du grand clocher, le choeur gothique de la cathédrale.

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Aux XVIII° et XIX° siècles, disparition de la grande flèche, construction du porche néo-classique de la cathédrale, de la façade de l'église Notre-Dame, du presbytère de la cathédrale, et rénovation du grand palais épiscopal.

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Pour approfondir le sujet, on peut consulter de nombreuses publications à la bibliothèque diocésaine, dont :

La cathédrale Saint-Pierre en Tarentaire et le groupe épiscopal de Maurienne, Isabelle Parron-Kontis, ALPARA, 2002, 156 pages, 97 ill., Collection des Documents d'Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne (DARA n° 22)

Cet ouvrage reprend l'étude minitieuse et originale qu'Isabelle Parron-Kontis a menée dans le cadre d'un diplôme universitaire sur les cathédrales de Saint-Pierre en Tarentaise et Saint-Jean-Baptiste en Maurienne, deux grands édifices religieux de Savoie. Par sa parfaite maîtrise de ce qu'il est aujourd'hui convenu d'appeler "l'archéologie du bâti", puis par la confrontation de ses hypothèses aux possibilités qu'offrent aujourd'hui les sciences exactes comme la dendrochronologie ou les analyses de mortier, l'auteur est parvenu à renouveler totalement les données et les connaissances que nous avions sur ces deux cathédrales. Isabelle Parron-Kontis nous démontre ici de façon magistrale qu'on peut encore faire parler un édifice profondément remanié par une observation fine, et des méthodes de relevés, d'analyses et d'enregistrement pointues adaptées à l'archéologie du bâti.

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